Vos morceaux de musique classique préférés!

Pavane pour une infante défunte est un morceau qui a eu beaucoup de succès du vivant de Ravel. Il disait lui-même de ce morceau "J’en perçois fort bien les défauts : l’influence de Chabrier, trop flagrante, et la forme assez pauvre. L’interprétation remarquable de cette œuvre incomplète et sans audace a contribué beaucoup, je pense, à son succès".
Comme quoi il faut se méfier des choses simples...la nostalgie tient à peu de choses!

Ici par le pianiste Vlado Perlemuter, spécialiste de Ravel


par Dominique Merlet :


Sinon il y a aussi l'interprétation très belle de Walter Gieseking.

Je ne connaissais pas ce compositeur espagnol , merci Laurence!!
Sinon, Schubert..... j'en suis toujours toute "émouvée".

Le Bolero de Ravel conduit par Sergiu Celibidache ( )
https://www.youtube.com/watch?v=gy5Ve3338-E&feature=related

Schumann, piano concerto en la mineur dans différentes versions :

Sous la direction d'Abbado avec le pianiste Pollini (1er mouvement)


Toujours sous la direction d'Abbado mais ici avec le pianiste Alfred Brendel


Là sous la direction de Celibidache et avec le pianiste Michelangeli


et là conduit par Franz Paul Decker avec la pianiste Martha Argerich (il y a aussi les jeux d'eaux de Ravel)

Tchaikovsky, la Dame de Pique adaptée de la nouvelle fantastique de Pouchkine (traduite par Mérimée). "Trois, sept, as" "trois, sept, as"...

Ici conduit par Valery Gergiev prelude



Sinon dans une version plus ancienne toujours avec Gergiev et en intégralité (quasi 3h ) c'est ici

Beethoven quatuor à corde n°13 en si bémol majeur, 5ème mouvement dit la cavatine.
Beethoven aurait dit à son violoniste Holz « qu'il avait composé cette cavatine véritablement dans les pleurs de la mélancolie » et que « jamais sa propre musique n'avait fait sur lui une telle impression ». (wikipédia)

Dans universalis, on peut lire "Beethoven a écrit une cavatine qui est sans nul doute l'un des sommets de l'art expressif beethovénien (cinquième mouvement, adagio molto espressivo). Cette courte page (soixante-six mesures) comprend deux idées : l'une, chant d'espoir et de tendresse, est de caractère mélodique et Beethoven la confie d'abord au premier violon ; l'autre possède d'âpres accents rythmiques (notes répétées en triolets, silences fréquents qui hachent le discours), qui confèrent à ce thème oppressé sa valeur poignante. Le mouvement se termine par la réexposition apaisante de la première mélodie."

Voilà la cavatine avec le Busch quartet en 1941
(Busch était un violoniste allemand né en 1891, il fonda son quartet en 1920-21 juste après la 1ère guerre mondiale, Rudolf Serkin (pianiste) s'ajouta au groupe avant de former un duo avec Busch dont Serkin épousa par la suite la fille.) Il a eu entre autres comme élève Menuhin. POur ceux et celles que cela intéresse : http://www.angel.org/busch/



Et ici avec l'orchestre de Berlin conduit par Furtwängler en 1940

Bon visiblement, je suis dans ma période Beethoven. Alors là un des préludes les plus puissants qui soient : celui d'Egmont, adapté de l’œuvre de Goethe dont Beethoven était un grand admirateur.

Ouverture d'une fièvre et d'une tension dramatique à vous couper le souffle. Ici conduit par Furtwängler en 1947 (Egmont ça pourrait être aussi Furtwängler)



Sinon avec le Busch quartet et Serkin : Sonate pour violon de Beethoven N°9 op 47

Ce bon vieux Ludwig... je suis allée voir la 3e symphonie jeudi, c'était bien !!!

Hoo mon dieu ça me fait étrange qu'une personne intervienne
Où était-ce? Tu m'étonnes que c'était bien...

Salle Poirel, organisé par l'Opéra de Nancy juste pour les étudiants, entrée gratuite du coup pas mal d'étudiant ont décidé d'y aller le jour-même (vu que c'est le jeudi, c'est plutôt soirée étudiante que Beethoven quand tu prévois...). Bon, au final, y'a eu des resquilleurs (des non-étudiants ) mais pas grave, c'était bien, belle salle, bonne acoustique !

Bon parce que je vais bientôt l'entendre en live (j'espère que je ne vais pas être déçue)

Symphonie n°4 de Brahms

Par Furtwängler en 1950


ici en 1943


1er mouvement conduit par Klemperer


Ici conduit par Jochum avec l'orchestre philharmonique de Berlin

Symphonie n°6 dite "pathétique" de Tchaïkovski mais ici précisément le mouvement n°2 allegro con grazia parce que c'est comme la valse d'un rêve puis d'une vie. On ne sait plus bien où est la frontière. Légère, dansante puis mélancolique et désespérée pour enfin être nostalgique et apaisante. Calme. Elle se révèle sur toute sa longueur. Furtwängler ici lui donne une profondeur dès le début. Une valse bouleversante de délicatesse et de fragilités.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=54GobGl-ibQ

Sonate pour piano D. 845 en la mineur (opus 42) de Schubert. Ici interprétée par Kempff :



Ici par Pollini

Juste parce que les premières minutes sont dignes de Mozart et qu'elles sont de Haydn. Ici dans la Création (Die Schöpfung) Rollend in schäumenden Wellen décrit précisément le moment de la création des mers, des montagnes et des ruisseaux dans son tumulte, sa tension et sa douceur. C'est d'une intensité...

During this time Haydn made the acquaintance of a Swedish diplomat, Frederik Samuel Silverstolpe, who was a neighbor and a music lover. The diplomat’s letters home and a later report of his acquaintance with Haydn are filled with interesting details of this period.

Ce Frederik Samuel Silverstolpe rapporte notamment :
"He showed me the Aria from The Creation which describes the sea moving and the wave breaking on the shores. “You see,” he said in a joking tone, “you see how the notes run up and down like the waves: see there, too, the mountains that come from the depths of the sea? One has to have some amusement after one has been serious for so long.” But when we arrived at the pure stream, which creeps down the valley in a small trickle, I was quite enthusiastic to see how even the quiet surface flowed. I could not forbear putting an affectionate hand on the old and venerable shoulder and giving it a gentle squeeze, who sat at the piano and sang with a simplicity that went straight to the heart."

l'extrait avec la traduction anglaise

Rollend in schäumenden Wellen, bewegt sich ungestüm
das Meer. Hügel und Felsen erscheinen; der Berge Gipfel
steigt empor. Die Fläche, weit gedehnt, durchläuft der
breite Strom in mancher Krümme. Leise rauschend gleitet
fort im stillen Tal der helle Bach.

Rolling in frothy waves the sea stirs stormily.
Hills and rocks appear, mountain-tops rear aloft.
Across the far-flung plains broad rivers wind their way.
Softly murmuring, the clear stream glides along the quiet
valley.

"Comment te dire adieux" par Chopin. La musique sert à nouer des liens mais permet-il de les dénouer?

Alors voilà j'ai fait la découverte d'un compositeur incroyable et il fallait que je partage : sa musique sonne tellement bien!! Je l'aiiiime!!

Il s'agit de Baldassare Galuppi, compositeur vénitien (1706- 1785) qui pendant sa période de gloire aurait été plus célèbre que Vivaldi. "Admiré dans toute l'Europe,il fut un modèle pour nombre de ses contemporains, notamment Joseph Haydn et Carl Philipp Emanuel Bach [fils de Jean Sébastien] et fut défendu, entre autres, par Giacomo Casanova (c'est le compositeur qui apparait le plus souvent dans ses mémoires) par Jean-Jacques Rousseau." (wiki) Il eut beaucoup de succès avec sa collaboration avec Goldoni.

Maître de chapelle (1762) à Saint-Marc de Venise puis à la cour de Catherine II à Saint-Pétersbourg (1765-1768), il fut un maître de l'opéra-bouffe (Il Filosofo di campagna, 1754) et un pionnier de la sonate classique pour clavier.

Sonate interprété par Michelangeli


là le 1er mouvement (adagio) du même morceau (j'aime bien l'écouter dans ce désordre)


"Harpsichord Concerto in C minor"


et là un concerto pour violons n°4 (bon un peu dramatique mais j'aime bien)

 

Bon comme j'ai vu un sublime Roméo et Juliette hier à la Tour vagabonde (reconstitution d'un théâtre élisabéthain en bois, cylindrique avec une troupe et une mise en scène incroyable et notamment des rôles secondaires si bien faits notamment un Mercutio impressionnant qu'on en vient à trouver fades les moments avec Roméo et Juliette)...
https://www.youtube.com/watch?v=wYjvC-aPw3w

Valse sentimentale op 51 de Tchaikovsky interprétée au violon par Arthur Grumiaux :

Oui je trouve ça assez drôle d'écouter ce genre de musique à 6h du mat'  Déjà postée il me semble mais c'est tellement bon cet emballement complétement excessif!!

:-)

Pour Clara Haskil


Pour Brigitte Engerer

Les 4 saisons de Vivaldi... et puis Für Elise j'aime bien