Merci à tous pour les enregistrements et pour les photos.
Me voilà enfin avec mon petit billet au sujet du Paléo. Encore un bon train de retard, j’ai un peu de mal à tout gérer ces derniers temps…
Voyage sans ma petite famille cette fois. J’en profiterai pour rester et attendre Mika (pensais-je).
Arrivée à l’entrée du festival vers 14h30. Retrouvé Nanou et Lyli et d’autres fans.
Nanou m’avait prévenue, il s’agit d’un festival très cool et ce n’est vraiment pas la peine de se précipiter. En effet, les portes ouvrent à 15h30 et ce n’est pas la grande foule. Nous restons encore dehors un bon moment avant de nous diriger tranquillement vers la grande scène où il reste encore beaucoup de bonnes places. Pas de folle cavalcade, cette fois donc (et c’est tant mieux !).
La grande scène est située en contrebas d’une petite pente : idéal pour la visibilité !
Lyli qui était partie devant avec d’autres fans avait eu la gentillesse de me garder une place centrale.
J’ai finalement préféré me déplacer vers la gauche de la scène pour pouvoir avoir une meilleure vue (si je restais au milieu, la scène très haute avec une petite avancée centrale ne me permettait de voir que ce qui se passerait à l’avant).
Parlottes avec les unes et les autres. Je profite du soleil que je ne pensais pas avoir l’occasion de voir ce jour-là.
Balade sur cet énorme site : plein de stands, cuisine internationale (même de gaufres de Liège !).
Les deux premiers concerts :
Un chanteur Suisse dont j’ai oublié le nom (et j’ai présentement la flemme d’aller le chercher !). Bonne musique mais pas mon truc.
Le vent commence à se lever un peu et nous avons droit à une petite averse. Rien de bien grave mais juste de quoi nous refroidir un peu.
Balade et café pour me réchauffer.
Robert Plant : Bonne musique aussi mais pas ma tasse de thé non plus. J’ai aimé le son de certains instruments comme le banjo et un genre de mandoline électrique.
Beaucoup de gens étaient présents spécialement pour ce concert et ont quitté la grande scène ensuite, rapidement remplacés derrière nous par une horde d’adolescentes en furie qui nous ont copieusement bousculés.
Ah Antoine, comme j’ai pensé à toi à ce moment ! J’ai bien songé à entreprendre une petite séance de crapotage mais je n’étais pas au même stade d’énervement qu’à Compiègne et je suis restée zen en préservant mon espace vital. Quelle maîtrise, hein !
Et il nous en a fallu de la maîtrise pour supporter cette bande de foldingues hystériques en overdose hormonale et leurs hurlements stridents qui nous ont définitivement ruiné les tympans.
Je ne pense pas qu’il s’agit des azimutées qui criaient leur amour à Mika
. Quoi qu’il en soit, j’ai réussi à faire totalement abstraction de ces cris de sioux dès que le concert à commencé pour PRO-FI-TER.
La gosse drache qui nous tombait dessus depuis la fin de Robert Plant s’est arrêtée avec l’arrivée de Mika (comme à Porto !). Ce type doit être un peu magicien
.
Je vous épargne les commentaires sur la prestation de Mika et sur la set list, vous avez pu vous faire votre propre idée en voyant la vidéo intégrale.
Nous avions appris la mort d’Amy Winehouse dans l’après-midi et on se demandait tous dans quel état nous allions trouver Mika. Personne d’entre nous n’aurait été présent ce jour-là sans la défection d’A.W. et Mika non plus. Son émotion était palpable.
Happy Ending, déjà émouvant habituellement, a vraiment pris une résonnance particulière ce soir
.
On a senti le duo Mika-Ida spécialement proche et complice, rendant BIOTW très romantique (limite sirupeux ?
).
J’ai aimé voir que Mika conservait son humour quand il a transformé Mexico en Paléo dans Billy Brown.
Vous avez remarqué le masque : cette fois c’était un hippopotame !
Malgré les circonstances si particulières, Mika a assuré un super concert
. On sentait le public bien présent et réactif (plus qu’à Porto !).
Je vous passe les détails de notre non-rencontre avec Mika (voir le CR de Lyli). Un peu prévisible vu le contexte, mais on aura quand même tenté notre chance.
J’ai pris le chemin du retour vers 3h15(frigorifiée). Navette pour rejoindre la gare de Nyon. Juste une salle ouverte dans la gare pour attendre le train de 5h (piquages de nez multiples).
Défilé des derniers festivaliers dans la salle d’attente de la gare : magnifiques spécimens d’individus passablement imbibés et embaumant la gerboulade
Arrivée à la gare de Bâle à 8h où Mr. Stardust est gentiment venu me chercher. Petit dodo sous ma couette adorée et réveil avec un casque d’enfer (sans avoir ingurgité une goutte d’alcool !)
.
Au réveil, je me suis jurée que plus jamais…promesse d’ivrogne !
Vivement la prochaine virée avec les Nordistes et Stephanie.
Encore un grand merci à Nanou pour toutes ses infos et sa gentillesse