Alors voilà enfin ce CR au sujet de notre petite virée à Porto. Je vous l’avais promis pour hier, mais je me suis endormie avec le PC sur le ventre !
Départ en voiture vers 1h le 15 au matin et longue route pour arriver à l’aéroport de Milan/Bergame (hem, nous sommes partis de là parce que nous avions trouvé des billets d’avion pour une bouchée de pain, mais nous n’avions pas tout à fait réalisé que c’était aussi loin !).
Déviations en arrivant à Milan, parking éloigné de l’aérogare, stress et course à pied pour arriver à l’heure, aéroport bondé.
Décollage à 7h.
Miss Stardust n’avait plus pris l’avion depuis ses deux ans, presque un baptême de l’air pour elle.
Arrivée à Porto : brouillard.
Taxi. On discute comme on peut avec le chauffeur très sympa qui nous donne un plan et nous fait l’article sur sa ville en nous montrant toutes les belles choses à visiter.
Arrivée à l’hôtel super classe.
Petit déj pantagruélique.
Je retrouve des membres du MFC que j’avais rencontrées brièvement à Compiègne et avec lesquelles j’avais un peu échangé depuis mon inscription toute récente sur le forum.
Farniente sur la terrasse au bord de la piscine en attendant d’avoir les clés de notre chambre.
Dure, la vie !
Installation dans notre chambre : top classe (faudrait pas que Miss Stardust s’habitue à ce genre d’hôtel, elle va finir par refuser l’Etap la prochaine fois !).
Le brouillard s’est levé pour faire place à un temps comme je les aime : soleil et petit vent pour mieux supporter la chaleur. L’idéal pour choper des coups de soleil sans s’en apercevoir !
Mr. et Miss ne résistent pas à l’appel de la piscine.
Je les en extirpe pour aller faire un petit tour à Porto.
Jolie ville, très animée. Très pentue aussi, faut de bonne jambes pour circuler ici.
17h30 : rendez-vous sur une place de la ville avec les membres du MFC pour aller manger tous ensemble. Je retrouve des personnes que j’avais déjà rencontrées ou entrevues à Compiègne, je découvre celles avec qui j’ai pu communiquer à travers le forum.
Pas toujours évident de s’intégrer à un groupe déjà constitué mais nous arrivons petit à petit à faire connaissance avec des gens de toutes nationalités.
Petite bouffe ensemble. Gros délire à propos de la liste qui n’aura pas lieu d’exister.
Beaucoup me questionnent à propos de la présence de Mr. Stardust et admirent sa bonne volonté à m’accompagner dans mes pérégrinations mikanesques (je ne lui ai pas tout traduit, faudrait surtout pas que ça lui monte à la tête et qu’il change !).
Retour à l’hôtel à une heure très raisonnable pour une bonne nuit de sommeil.
Le matin du concert, re-petit déj d’enfer.
Miss S. a du sommeil à récupérer et décide d’aller se recoucher (du jamais vu !).
Nous convenons de profiter de la journée tranquillou : piscine, terrasse.
Vers 16h30, nous quittons l’hôtel avec les MFCers de l’hôtel pour nous rendre à pied sur le site du festival. Jolie balade, tout en descente et pente raide (je pense au retour à l’hôtel et je redoute déjà la remontée de nuit avec le concert dans les pattes).
Arrivée vers 17h, devant les barrières. On retrouve les autres.
Un petit coup de bombe rouge pour se faire une mèche à la Mika.
Les barrières sont assez rapidement ouvertes. On court comme des dératés pour atteindre une seconde barrière. Pendant notre course, on passe devant tous les stands et les gens nous encouragent en se payant bien notre tête.
Cette dernière barrière sera ouverte plus rapidement que nous ne le pensions (et juste au moment que Mr. S. a choisi pour aller soulager sa vessie).
Re-sprint dans la poussière et les cailloux. Miss et moi arrivons contre la barrière côté Imma mais juste devant les enceintes. Tant pis, on reste là, on gardera les bouchons dans les oreilles.
Le festival a lieu sur un superbe site, au bord de l’estuaire du Douro.
On s’assoit devant les barrières, il n’y a pas trop de monde. On peut encore se relayer pour aller chercher à boire ou à manger, passer au pipi-room.
Je réussis à retrouver deux MFCers françaises (Minnie et Ayana) qui n’avaient pas pu venir à la rencontre de la veille. Elles viennent nous rejoindre.
Longue attente. Parlottes.
Et puis ce qu’on n’attendait pas à Porto est arrivé :
Petit à petit, on voit que le temps se couvre au large. La météo avait annoncé de la pluie pour l’après-midi, mais on ne voyait aucune menace jusqu’à ce moment.
Début des concerts avec une fine bruine qui se transformera rapidement en fine pluie bien serrée agrémentée de vent… le genre qui mouille bien quoi.
Mr. S. se moquait de moi parce que j’avais trimballé mon fashion K-Way…heureusement que je l’avais. On a été trempés comme des soupes.
J’arrête mon blabla et je vous parle des concerts :
Aurea : groupe portugais, de la pêche et une belle voix. Une belle plante, la chanteuse, rajoute Mr. S.
Tindersticks : Yeurk ! Une voix nasillarde, monocorde. D’un mortel ennui, soporifique au possible.
Autant j’ai frisé la crise d’épilepsie avec les DJ’s de Compiègne, que là j’ai bâillé à m’en décrocher la mâchoire. Interminable. En plus d’être trempée, j’étais frigorifiée et cette partie n’a rien fait pour réchauffer l’atmosphère.
Ils avaient au moins le mérite de ne pas nous casser les oreilles comme les DJ’s. Mais YEURK quand même.
A ce stade, la scène était inondée. Ils ont dû évacuer l’eau à coup de balai et installer des tapis antidérapants.
Cranberries : Contente de les avoir vus. Dolores a une très belle voix. Problèmes de son et de lumière sur la scène à cause de la pluie, mais elle a continué à assurer.
Installation du décor pour
Mika. A cause du vent et de la pluie, seuls les tableaux du fond sont restés en place.
Avant le début du concert, ils nous ont passé un nombre incalculable de fois l’hymne du festival sur les écrans : une chanson en Portugais sur le thème du générique d’Alerte à Malibu. Malgré les sous-titres en Portugais, on n’y a pas compris grand-chose mais ça avait l’air bien comique. Tout le monde le chantait à tue-tête. Tellement matraqué que je la chantais encore le lendemain !
Ida et Dorian n’étaient pas de la partie.
Un cameraman m’empêchait de bien voir Cherisse.
Mika a eu un petit mot gentil du genre : « je sais que vous êtes mouillés et que vous avez froid, mais ça va vite aller mieux ! ». En effet, la pluie s’est calmée (enfin, je crois !) et j’ai rapidement laissé tomber le K-Way !
Même mise en scène qu’à Compiègne et à Liège.
Un podium était installé sur la scène et Mika y est monté quelques fois.
Il a parlé Portugais et Anglais.
Il a rapidement et sauvagement arraché sa jupe à Imma ! (coquin, va)
Il a vite laissé tomber la veste blanche et chanté chemise à moitié sortie du pantalon.
Il a lancé son masque de cheval dans le public.
Mr. S. a trouvé Mika plus statique (peur de glisser sur la scène mouillée ?), ça ne m’a pas frappée.
Set list à peu près identique à Compiègne et à Liège, il me semble.
J’ai beaucoup aimé Happy Ending. Kick Ass, toujours autant de punch.
Quelques trompages dans les paroles !
Pas de Karen, ni Blame It On The Weather.
Elle Me Dit et Lollipop en rappel.
Mes impressions : J’ai bien aimé ce concert, même si ce n’est pas celui que j’ai le plus apprécié.
Je ne sais pas si c’est à cause de ma situation excentrée, des bouchons que j’ai gardés tout au long du concert, le froid ou quoi, mais j’ai mis plus de temps à me mettre dans l’ambiance.
Y’a comme un petit goût de trop peu. Peut-être dû à un concert un peu plus court (1h15).
Peut-être que je deviens trop difficile et que j’en demande toujours plus ?
Difficile de rivaliser avec l’ambiance de folie de Liège.
Une chose est sûre : ceux et celles que j’ai eu l’occasion de rencontrer à Compiègne et Liège, vous m’avez beaucoup manqué.
Bon, faut relativiser aussi. Je ne dis pas que je suis déçue, hein. Ca reste un super concert !
Après le concert, nous n’avons pas attendu Mika avec les autres.
Nous devions quitter l’hôtel vers 6h30 pour attraper notre vol retour et Mr. et Miss voulaient dormir un peu avant de partir.
Nous avons donc attrapé un taxi (non sans mal) et échappé à la remontée à pied.
Tous les trois la tête dans le pâté le dimanche matin !
Vol retour.
Récupérer la voiture au fin fond du parking de l’aéroport (aïe, j’ai encore mal aux pieds de la veille).
Beaucoup de pauses sur le chemin du retour pour cause de coups de barre.
1h30 de bouchon à l’entrée du tunnel du St Gothard.
A la sortie du tunnel, froid de canard et neige sur les sommets !
Arrivés sains et saufs à la maison, épuisés mais heureux de notre deuxième week-end de folie.
Je me prépare pour le troisième